Mara_Salvatrucha
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

 

 Une balle, une tête

Aller en bas 
5 participants
AuteurMessage
moimeme
Admin
Admin
moimeme


Nombre de messages : 186
Date d'inscription : 13/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeJeu 22 Mai - 4:20

[HRP]Voici mon premier RP publié sur ce forum. Ce RP a été fait il y a trois semaines et... je me suis dit qu'il n'y avait rien de mieux pour inaugurer cette section de notre forum que l'un de mes meilleurs RPs à vie. Alors, voici ce que je vus donnes. Enjoy![/HRP]

Une balle, une tête

Par Moimeme


Un calme plat règne dans la ville de San Francisco. Fait inhabituel pour un lundi après-midi dans cet important centre d’affaires des États-Unis. Les rues sont désertes. Les lumières situées aux coins de rues les plus passant changent, mais ne servent à rien. Les journaux et autres papiers jetés dans les corbeilles ou sur le sol s’envolent et traversent les plus grandes artères d’un bord à l’autre sans même heurter le moindre véhicule. On se croirait presque à Roanoke. Pourtant, les habitants sont encore vivants, pour l’instant. Personne n’ose sortir, pas même un policier, pas même une escouade entière de forces d’élite, même un régiment entier de Marines préférerait rester tranquillement dans sa caserne par cet après-midi chaud et ensoleillé. Ce n’est pourtant pas les divertissements qui manquent en cette cité. Par une chaude journée d’été, presque tous les enfants de la ville joueraient dehors sous le soleil radieux. Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, entre tous les jours de l’année, changera à jamais le visage de cette ville. Elle passera d’un petit coin de paradis à l’un des rares endroits où règne une désolation frappante et une aura de désespoir rappelant des lieux maudits tels Auschwitz ou Dachau. Il vous semble peut-être impossible de passer d’un extrême à l’autre en uniquement vingt-quatre heures… mais c’est pourtant ce qui arriva en ce jour fatidique. Je vous avertis tout de suite, ce récit n’est ni agréable à entendre, ni heureux, car cette histoire montre la vraie face de certains hommes. Parfois, je me dis qu’il n’y a rien de plus horrible que se voir dans le miroir. En tout cas, cette histoire, malgré toutes ses horreurs, ses atrocités et son énorme lot de victimes, est mon histoire. Depuis sept ans déjà, elle hante mes jours, elle hante mes nuits.

C’était le 15 avril 2001, date à jamais gravé dans la mémoire des citoyens de San Francisco. Ce matin là, dans un sous-sol de California Drive, trente personnes étaient réunies, trente ennemis jurés, trente personnes prêtes à tirer sur leurs adversaires à tout moment, mais aussi, les trente personnes les plus influentes de la mafia locale. Ils étaient réunis dans ce sombre souterrain afin de signer quelque traité dont, de toute manière, près de vingt-cinq personnes parmi ceux-ci ne comprenaient rien aux termes énoncés. Les autres cinq étaient ceux qui avaient écrit ce contrat. Ceux-ci ne comprenaient à peu près que ce qu’ils y avaient ajouté. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que cette petite pièce de 50 mètres carrés, d’un luxe plutôt extravagant, avait été passée maintes fois au peigne fin. Environ deux-cent gardes dignes de confiance étaient postés en différents endroits stratégiques dans le bâtiment. La pièce elle-même était munie d’un double mur ayant un espace de trente centimètres entre chacune des parois de béton armé afin d’éviter qu’un agent double quelconque décide d’écouter les conversations ayant lieu à l’intérieur. En plus de ce système, les portes de la salle étaient doublées d’une couche d’environ cinquante millimètres d’acier. Ceci les rendant virtuellement invulnérables au moindre assaut. Si l’un de ces mastodontes de chêne et de métal cédait, ce qui prenait assez de temps pour permettre aux occupants de fuir via l’une des nombreuses autres issues, il restait encore un autre de ces géants à briser avant d’arriver dans cette grande salle. Même sans garde, cette forteresse était tout simplement imprenable.

Chaque porte était gardée par deux hommes armés de mp5 et sachant s’en servir. En plus de cela, une légion de caméras surveillait l’ensemble du bâtiment. Dans une salle du 6e étage, une armée d’écrans surveillaient les faits et gestes de tout un chacun. Des groupes de quatre patrouillaient l’ensemble des pièces et devaient faire un rapport toutes les cinq minutes. Une centaine d’autres hommes étaient reliés directement aux surveillants et étaient chargés de s’occuper de n’importe quel événement incongru. Cet arsenal impressionna les chefs des autres mafias, qui n’eurent aucun problème à laisser leurs vies entre les mains de ces hommes. Malheureusement pour eux, la menace n’était pas externe…

Dans la salle de réunion, Carlo Dibucci, leur hôte, s’impatientait. Voilà déjà une demi-heure qu’il comptait les secondes. Les autres chefs passaient leur temps à argumenter sur d’obscurs points. Une heure après le début de cette rencontre, c'est-à-dire à neuf heures trente précises, les gardes du corps de vingt-neuf chefs furent emprisonnés dans une salle prévue à cet effet, au 5e étage. Ils n’étaient pas de taille à résister contre les cent réservistes de Dibucci. Sans même qu’ils s’en aperçoivent, vingt-neuf parrains étaient désormais privés des hommes en qui ils avaient le plus confiance. Une demi-heure passa. Les cent hommes se placèrent devant les issues de secours de la salle. Dès qu’ils envoyèrent un message aux hommes surveillant les portes principales, ceux-ci prirent un bélier pneumatique et essayèrent d’enfoncer la première porte.

À l’intérieur de la salle, les chefs entendirent une succession de gros bruits. Carlo Dibucci leur indiqua les issues. Il profita du fait que le regard des autres était tourné vers la porte et alla se cacher dans un coin. Dès que les portes s’ouvrirent, ils comprirent qu’ils s’étaient fait piéger. Quelques dixièmes de seconde après cette pensée fatale, cent hommes incroyablement bien entrainés ouvrirent le feu. Une centaine de balles fut simultanément tirée. Le plomb traversa facilement les têtes de leurs ennemis de toujours. Les cent kalachnikovs continuèrent d’expulser leurs balles jusqu’à ce que leurs chargeurs soient vides. Des vingt-neuf hommes les plus puissants de San Francisco, il ne restait plus qu’une bouillie de chair et de sang. Un homme était maintenant, et sans la moindre contestation, le pouvoir suprême de cette ville. Cet homme, c’était Carlo Dibucci.

Dès le jour suivant, une guerre de succession s’amorça dans la ville. Tous les hommes d’influences auprès des 29 Dons morts, en plus de quelques nouveaux venus, essayaient de prendre le contrôle de la famille de leur défunt chef. J’étais l’un de ces hommes. Les tentatives d’assassinat contre Carlo et les adversaires de ceux qui voulaient le pouvoir se multipliaient à un rythme effréné. Des factions rivales se créaient dans certaines des familles les plus unies. Même les partisans tiraient à vue. Les combats faisaient rage, autant le jour que la nuit. Le plus souvent, quand les policiers intervenaient, les deux factions en guerre s’alliaient le temps de tuer ceux qui osaient interférer, puis recommençaient leur combat dès que c’était fini. Nuit et jour, on entendait les rafales de balles et les insoutenables cris de douleur de ceux qui avaient la malchance de se trouver sur leur trajectoire. Civil ou mafieux, il n’y avait aucune différence pour eux. Après une semaine horrible de combat, un chef, bien souvent à la tête d’une famille considérablement affaiblie, fut choisi. Autant une guerre de succession dure d’habitude plusieurs mois, celle-ci fut assez sanglante pour s’arrêter au plus vite, personne ne voulait la faire durer.

Par un consensus général, les nouveaux Dons décidèrent d’attaquer Carlo Dibucci. Tous ensembles, nous pouvions en finir avec lui et sa soit disant mafia. Il ne fallut qu’une journée pour prévoir l’attaque. Nous attaquerions le dimanche suivant, lorsque Don Dibucci déciderait de se rendre à l’église pour assister, comme à son habitude, à la messe. Puisque nous avions besoin d’un grand terrain pour manœuvrer, nous décidâmes de tendre une embuscade au coin de California Drive et Presidio Avenue. Cette intersection étant située au fond d’un creux, les hommes arrivant de toutes parts auraient un léger avantage. En plus, les troupes alliées pourraient facilement l’encercler et en profiter pour le capturer. Nous étions sur que notre plan était infaillible, cela s’avéra faux…

À neuf heures précises, Dibucci quitta son domicile en direction de la cathédrale de San Francisco. Pas à pas, il s’approchait, sans le savoir, d’un piège impardonnable. Sa garde personnelle, composée de huit hommes, si on peut encore les considérer humains après les massacres qu’ils ont orchestrés de sang froid, l’accompagnait aujourd’hui. Il pleuvait. Pas bon pour le moral des troupes ça. Malgré le sol de plus en plus glissant, tous les chefs, dont moi, ont décidé de donner le feu vert pour continuer les opérations. Vers dix heures moins dix, Carlo arriva enfin à l’intersection tant attendue. Dès qu’il fut au centre de cette dernière, une armée de près de quatre-cent hommes sortit de sa cachette. D’immeubles avoisinants, de fenêtres et de balcons, et de nombreux véhicules. Le monde sembla s’arrêter de tourner. Tous les passants sauf Dibucci et son équipe, se figèrent sur place. Il dut bien passer vingt secondes avant que le premier d’entre eux réagisse, entrainant un mouvement de masse vers les rares lieux à couvert.

Dibucci marchait toujours aussi calmement, comme s’il ne nous avait point vus. Seul un petit changement dans son expression faciale put m’indiquer qu’il n’ignorait pas notre présence : il apparut, l’espace d’un instant, un petit sourire démoniaque. Comme s’il nous avait lui-même attendu et tendu le piège. Une minute passa, aucun d’entre nous ne tenta de l’arrêter dans sa marche. Puis, quand je décidai finalement de lever mon arme et de tirer, un homme à ma droite s’effondra. Il était mort. Je me retournai aussi vite que je le pus. Et c’est à cet instant que je vis les hommes de Dibucci. Ils devaient être autant que nous! Ils arboraient tous ce même sourire détestable que Carlo avait quelques temps auparavant. Ce n’est qu’à cet instant que Carlo Dibucci, le Don le plus puissant de San Francisco, s’arrêta enfin.
Les balles fusaient. De part et d’autre, des soldats, des lieutenants, des chefs mourraient ensembles, sur le même champ de bataille, côte à côte. Plus rien n’importait sauf la survie. Je sentais les balles frôler mes joues, sans m’atteindre. Je m’attendais à voir la mort surgir devant moi et me dire de me retirer, que mon temps était fait. Je ne me souviens pas très bien du reste du combat. La seule chose que je peux affirmer avec certitude, c’est qu’après cela, je ne sais par quelle chance, j’étais le seul encore vivant. Des corps mutilés, troués d’un nombre incalculable de balles jonchaient le sol asphalté de Presidio Avenue. Un tapis de douilles gisait à mes pieds, me cachant la vue atroce des macchabés tout alentour de moi. Je me suis retourné.

Il ne restait plus que Carlo et moi. Nous avons décidé d’en finir à l’ancienne manière. Dos à dos, cinq pas, le premier à tirer serait le vainqueur. Un premier pas. Un deuxième pas, je sens la tension monter. Un troisième pas, ma main cherche mon automatique. Un quatrième pas, je pense à ma femme, à mes enfants, à ma mère. Un cinquième pas. Je prends la crosse de l’arme et, tout en le faisant, me retourne et tire.
Deux détonations retentissent simultanément dans le faubourg désormais vide. Carlo et moi avions chacun une balle, chacun une tête à atteindre. Il n’y eut ni vainqueurs, ni perdants. Les trente plus grandes familles de la ville venaient officiellement de disparaître.

[HRP] Voici ce que Belga disait sur moi. ^^
J'attends vos commentaires [/HRP]
Revenir en haut Aller en bas
El_Diablo
Admin
Admin



Nombre de messages : 92
Date d'inscription : 13/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeJeu 22 Mai - 5:14

Sa ces pas un rp de pd...

Bien ecrit, long, très long... Laughing

Ce RP vaut le détour j'aime bien l'histoire et je te félicite ! mes yeux en on pleurer ( ba oué 4h15, sa pike )
Tu dois avoir un putain de bon niveau en français...

J'ai eu le courage de le lire en entier je regrette pas, M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E

bon titia on va ce faire un UNO Rolling Eyes lol!

Edit pas LuLU: Tu va faire une UNO tous seul !!!
Revenir en haut Aller en bas
Titia

Titia


Nombre de messages : 37
Age : 72
Date d'inscription : 12/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeJeu 22 Mai - 5:22

Trés bien écrit , c'est vrai 1 peu long mais c'est 1 bonne histoire !!!
Pour un 1er RP que tu nous offre, bravo !!


J'arrive Diablo.. Razz


Dernière édition par Titia le Jeu 22 Mai - 5:24, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
moimeme
Admin
Admin
moimeme


Nombre de messages : 186
Date d'inscription : 13/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeJeu 22 Mai - 5:23

Merci pour vos encouragements, par contre, c'est loin d'être mon premier RP... j'en ai fait plusieurs avant, mais je suis pas sur d'en avoir fait des aussi bons que celui-là.
Revenir en haut Aller en bas
Belgarath




Nombre de messages : 51
Date d'inscription : 15/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeVen 23 Mai - 9:20

moi-meme recommence.... Rolling Eyes
Ca me manquais tout tes petit ( petit... ou pas... Very Happy ) RP Wink

Mais j'avoue que celui la est vraiment bien Very Happy Very Happy
Revenir en haut Aller en bas
boulzy




Nombre de messages : 2
Age : 35
Date d'inscription : 25/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeDim 25 Mai - 18:00

Moimemme arréte les rp aprés je vais étre obligé de m'y remétre mais en c emoemnt j'ai pas la motive...
Revenir en haut Aller en bas
moimeme
Admin
Admin
moimeme


Nombre de messages : 186
Date d'inscription : 13/05/2008

Une balle, une tête Empty
MessageSujet: Re: Une balle, une tête   Une balle, une tête Icon_minitimeLun 26 Mai - 2:07

Je peux pas, j'ai déjà une commande pour un gars S8...
Revenir en haut Aller en bas
 
Une balle, une tête
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Mara_Salvatrucha :: Parti Public :: Bar :: Ye Olde RP-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser